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12 avril 2019 5 12 /04 /avril /2019 12:04

« L'herbe devant la maison ~ Трава у дома,» dont le texte est d'Anatoli Poperitchnyi (1934, Oblast de Nikolaevsk ~ 2014, Moscou) et la musique de Vladimir Migoulïa (août 1945, Stalingrad ~ 1996, Moscou,) est l'une des chansons du groupe «Земляне ~ Zemlianie (les terriens.) » elle est devenue chanson de l'année 1983, lauréate du « Concours de télévision des jeunes interprètes de la chanson soviétique d'estrade. » En 2009 par décision de "l'Agence spatiale de la Fédération de Russie" il lui est attribué le statut officiel «d'Hymne de l'astronautique russe. »

Anatoli Poperitchnyi, est né le 22 novembre 1934 à Novaia Odessa, dans l'oblast de Nikolaevsk. Durant la Grande guerre patriotique, Poperetchnyi fut évacué avec sa mère dans l'Oural. Revenue à la libération à Nikolaevsk, il y termine ses études secondaires. En 1954 il termine L'Université d’État de pédagogie Herzen, à Leningrad.

Vladimir Migoulïa a interprété pour la première fois cette chanson lors de l'émission de télévision «l'Attraction terrestre,» Le 12 avril 1982.

L'herbe devant la maison ~ Трава у дома
Земляне ~ Zemlianie

~~~~~~~~~~

La terre par le hublot,
La terre par le hublot,
La terre est visible par le hublot ,
Comme le fils s’attriste de sa mère,
Comme le fils s’attriste de sa mère,
Nous nous attristons de la Terre, elle est seule.
Et les étoiles néanmoins,
Et les étoiles néanmoins,
Sont un peu plus près mais, toutes sont également froides,
Et comme aux heures d'éclipse,
Et comme aux heures d'éclipse
Nous attendons la lumière et voyons des rêves terrestres.

Nous ne rêvons pas du grondement du cosmodrome
Ni de cet azur glacé,
Mais, nous rêvons de l'herbe, de l’herbe devant la maison,
de l'herbe verte, verte.

Et nous, nous volons en orbite
Par des voies inexplorées
l’immensité, de météorite, est parsemée,
Courage et risque sont justifiés.
La musique cosmique
S'insinue dans nos dialogues 
En une sorte de brume délavée,
La terre par le hublot,
Aurore matinale et celle d'en soirée
Et, comme le fils s’attriste de sa mère
Et, comme le fils s’attriste de sa mère,
La mère attend son fils et, la terre, ses enfants.

Nous ne rêvons pas du grondement du cosmodrome
Ni de cet azur glacé,
Mais, nous rêvons de l'herbe, de l’herbe devant la maison,
De l'herbe verte, verte.

Traduction: Sarah P. Struve

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  • : STENGAZETA - ПАРИЖСКАЯ СТЕНГАЗЕТА
  • : Le mot « Stengazeta » est un acronyme voulant dire « journal mural ». Stengazeta de Paris publie des traductions de chansons russes contemporaines et/ou populaires, ainsi que des articles d'opinions. Il m’a semblé utile, de faire percevoir à travers ce blog, la Russie et ses cultures, hors du prisme propagandiste et réducteur que véhiculent les pouvoirs politiques, économiques & médiatiques occidentaux. S. P Struve
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