Les auteurs du texte de la "valse de Stalingrade - Сталинградский вальс," sont : Ludmila Davidovitch et Victor Dragounski, la musique fut composée par Modest Tabatchnikov.
Ludmila Davidovitch (1900, Saint-Pétersbourg ~ 1986, Moscou,) fut actrice, auteur de pièces et de chansons. elle a entre autre collaboré avec David Gutman et Leonid Outiossov au Théâtre de la satire de Leningrad ; Ludmila Davidovitch, a également traduit, les chansons de Maurice Chevalier, pour L. Outiossov.
Victor Dragounski ( 1913, New York ~ 1972, Moscou,) fut un écrivain soviétique russe, de nouvelles et d’histoires pour enfants.
Le compositeur de la mélodie est Modest Tabatchnikov (1913, Odessa ~ 1977, Moscou) il fut l'auteur de nombreuses chansons populaires, particulièrement durant la période de la grande guerre patriotique.
~ Le vidéogramme ci-après, interprété par Garik Soukhatchev et Iouri Chtcherbakov, a été dédié à Ivan Avdeev, (1927 - 2005) originaire de la Stanitsa Katchalinskaia dans l’Oblast de Stalingrad, Accordéoniste; durant la grande guerre patriotique, a partir de 1944, il fut soldat et, l’un des interprètes de cette valse.
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Сталинградский вальс / La valse de Stalingrad
Texte : Ludmila Davidovitch et Victor Dragounski
Musique : Modest Tabatchnikov
La lumière s’est évanouie au cœur de la nuit. Et Le feu s'est depuis longtemps éteint. Les étoile nous voient peut-être pour la dernière fois. l'instant de la séparation Approche impitoyablement. T'attendent les blessures et les pansements M'attend une lointaine marche. Refrain: Tu es une p'tite sœur médicale. Et je suis un éclaireur de régiment. Mon cœur endurci, A soudainement perdu la paix. Dans les tranchées de Stalingrad, Au milieu du feu et de la fumée, Sous le grondement de la canonnade, La guerre nous a fait nous rencontrer. La lumière s’est évanouie au cœur de la nuit. Au milieu du no-man's-land Nous sommes couchés depuis deux nuits, Attendant, les invités de l’autre côté. Un ordre est donné : prendre un démineur Qui, des mines, disposera, Се qui, lors de l’offensive imminente, Des pertes, nous évitera. Refrain : La lumière s’est évanouie au cœur de la nuit. Bat son cours, une mitrailleuse. Soudain les frizs ont eux l’idée De travailler notre carré. Des obus, il n’y a pas de salut ; Une douleur terrible m’a paralysé. Je ne reverrai plus jamais mon aimée, Je suis seul et condamné. Refrain : La lumière s’est évanouie au cœur de la nuit. Est-il vivant est-il mort. Brusquement, j’entends ta voix, Est-ce un délire, est-ce un gémissement. Je savais que tu étais vivant. A travers les cratères d’obus, j’ai rampé, De là, il faut vite s’extirper, Il ne reste que deux heures avant potron-minet. La lumière s’est évanouie au cœur de la nuit Au-dessus de moi, un médecin se penche Tient le coup cosaque, tient le coup. Tu vas encore combattre. Remercie le destin, Pour ce bel amour, Qu’au dépit des fascistes, T’a sauvés de la mort une nouvelle fois. Refrain :
Traduction: Sarah P. Struve
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