"Утомленноесолнце – Outomlionoïé solntce - Soleil trompeur"- est une chanson russe dont les paroles furent écrites par Iossif Alveka sur la musique d’un tango polonais ("Tо ostatnia niedziela - " dont le compositeur est Jerzy Petersburski - tango très populaire en Pologne dans la période de l’entre deux guerres. - Soleil trompeur fut joué Pour la première fois en Union Soviétique, en 1937, par l'orchestre de jazz d'Alexandre Tsfasman et le chanteur Pavel Mikhaïlov et éditée la même année sous le titre "Расставание – Rastavaniè – Séparation". Par la suite la chanson fut interprétée par un grand nombre de chanteurs dont Léonid Outiossov et Iossif Kobson,.
En Russie ce tango de Petersburski eut une grande popularité. À la fin des années trente, pas moins de trois versions de ce tango étaient joués à chaque fois avec des textes d’auteurs russes sans lien avec le texte de la version polonaise.
Cette chanson résonna dans nombres de film dont « trois couleurs – Blanc » de Kieslowski. Elle résonne également dans le film de Nikita Mikhalkov "Soleil trompeur" auquel elle a donnée son nom.
Soleil trompeur est, ici, magnifiquement interprété par la chanteuse lituanienne, Alina Orlova.
Утомленное солнце – Soleil trompeur
Musique J. Petersburski – Paroles : Iosif Alveka
Un soleil trompeur faisait à la mer, tendrement ses adieux
A cet instant là, tu m’avouais qu’il n’y avait plus d’amour.
Cela m’a légèrement attristé.
Sans chagrin, ni cafard.
Nous nous séparons, non, je ne me fâcherai pas,
Nous sommes fautifs tous les deux, en cela.
Un soleil trompeur faisait à la mer, tendrement ses adieux,
A cet instant là, tu m’avouais qu’il n’y avait plus d’amour.
Nous nous séparons, non, je ne me fâcherai pas,
Nous sommes fautifs, toi et moi.
Un soleil trompeur faisait à la mer, tendrement ses adieux,
A cet instant là tu m’avouais qu’il n’y avait plus d’amour.
Traduction: Sarah P. Struve.
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