Le long de la Volga avance le batelier solitaire,
Avance le prisonnier des étendues célestes;
Le seigneur lui montre du haut du ciel, son poing
Mais cela le fait sourire, dans le poing il y a de la cocaïne.
En descendant la Volga ; la horde d’or,
En remontant son cours; des jeunes filles regardent de la berge.
O breuvage de Kozelsk, eau vive,
Neiges bleutés, faites moi une saignée.
Comme l’hivers, de fer et de glace, nous a apaisé,
Nous apaisât, et se métamorphosa en printemps.
Oh, qu'y aura-t-il donc après, lorsque la neige fondra,
Oh, que m’adviendra-t-il, lorsque la glace se rompra …
Est-ce le débordement de la Volga, ou bien un déluge biblique,
Ou simplement le seigneur balayant des traces,
Seulement, cela m’est égal, je suis presque prêt,
Prêt à te chanter de dessous l’eau sombre.
Et de dessous l’eau sombre, résonnent des cloches,
De dessous un antique rempart, un oiseau flamboyant,
Délivres moi de mes péchés, d’un seul coup d’aile,
Délivres moi de mes péchés, mais pourquoi te tais tu ?!
Brûle séraphin aux ailes d’or,
Brûle sans te gêner, étoile du berger,
Cela m’est égale, car j’ai lâché les rênes,
Et il n’y a pas d’autre chemin que celui avec toi…
Voici donc notre vie, au choix : PAL ou SECAM,
Soit c’est foutu, soit c’est le Sauveur dans nos têtes.
Je suis sortie pour m’en aller vers le début du commencement,
Mais j’ai bue et suis tombé, voila toute l’histoire.
Et les corbeaux se taisent, et les jeunes filles crient,
Telles des Louves de Tambov, ou bien des sœurs de lumière.
Est-ce le poste de secours, est-ce le poison salutaire ;
Entends tu, je frappe à ta porte, ouvres moi !
Envois nous chez les anges, ou bien parmi les bêtes,
Seulement ne te tais pas, je ne peux, sans feu ;
Et où que j’aille, je cogne toujours aux portes
Aussi, Seigneur mon Dieu, aie pitié de moi !
Traduction : Sarah P. Struve
commenter cet article …