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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 02:00

Alexis Plechtchéev.jpgLe poème « Звуки – Zvouki – Les sons » date de 1846. Son auteur en est Alexis Plechtchéev, (1825 – 1893) poète, traducteur, critique littéraire et théâtrale. Plechtchéev est né à Kostroma, dans une famille de nobles désargentés, dont la ligné comptait quelques écrivains. En 1848, Plechtchev, entiché d’idées socialistes, fréquenta un cercle, que fréquentait également Dostoïevski. Il fut arrêté en 1849 et déporté en Sibérie où il passa près de 10 ans. Après son retour d’exil, il continua son travail littéraire. Nombres de compositeurs connus créèrent plus d’une centaine de romances sur les paroles de ces poèmes. C’est Elena Orlowa qui composa la musique sur le poème « Zvouki », dans le vidéogramme qui suit, elle interprète cette belle romance.

Elena Orlowa est née à Grigoriopol, en Moldavie. En 1980 elle part pour l’Allemagne de l’ouest. Depuis 1990, elle passe la majeure partie de son temps à Las Palmas, aux îles Canaries où elle travaille à une fusion des sonorités russes et espagnoles avec des musiciens hispaniques. Elle est accompagnée sur ce vidéogramme par Charly Daicz : Guitare (Argentine), David Minguillon : Guitare (Espagne). Juan-Carlos Baeza Cardarello : Contrebasse (Uruguay). César Cabrera : Clarinette (Espagne). Tomás Remón Percussion (Espagne).

 

Звуки / Les sons

A. Plechtcheev – E. Orlowa

Ne te tais pas, ne te tais pas !
A mon cœur, ces sons sont consolants,
Et même si cela n’est que pour un seul instant,
Dans ma douloureuse poitrine, s’endormiront ces tourments.

L’émotion des jours anciens, lointains
Ta chanson me souvient;
Et coulent de mes yeux, les pleurs,
Et défaille de douceur, mon cœur...

Et il me semble que j’entends,
Chère à mon cœur, une familière voix;
Il arriva, qu’elle m'entraîna
Vers elle, par quelque sortilège violent.

Et il semble qu’à nouveau devant moi,
Tranquille et calme, rayonne ton regard
Et l’âme, en un voluptueux cafard,
S’est emplie d’un enivrent émoi...

Chante donc ! Ma poitrine respire plus doucement,
Et, se sont apaisés les doutes et les tourments…
O, si un jour, je pouvais,
Sous ces sonorités, m’en aller !

Traduction : Sarah P. Struve.

- la chaine musicale d'Elena Orlowa

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commentaires

L
<br /> Que les tourments de l'amour sont poétiquement évoqués ici. Cette interprétation en public de la chanteuse russe et de ses musiciens hispanniques est vraiment belle, et la clarinette et son timbre<br /> mélancolique est ici particulièrement émouvant.<br /> <br /> <br />
Répondre
L
<br /> Avec une sobriété remarquable et des arrangements économes, que d'émotion générée...<br /> <br /> <br />
Répondre

Présentation

  • : STENGAZETA - ПАРИЖСКАЯ СТЕНГАЗЕТА
  • : Le mot « Stengazeta » est un acronyme voulant dire « journal mural ». Stengazeta de Paris publie des traductions de chansons russes contemporaines et/ou populaires, ainsi que des articles d'opinions. Il m’a semblé utile, de faire percevoir à travers ce blog, la Russie et ses cultures, hors du prisme propagandiste et réducteur que véhiculent les pouvoirs politiques, économiques & médiatiques occidentaux. S. P Struve
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