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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 00:08

« Новая жизнь - Novaya zhyzn’ – Nouvelle vie » a été publiée dans l’album « Прекрасная любовь - ‘Prekrasnaya lioubov’ - Amour merveilleux » sorti en avril 2007. cette chanson a reçut le prix de la poésie au hit-parade de la radio « Наше радио - Nache radio –Notre radio »

Les paroles chantées par Y. Chevtchouk ne correspondent pas obligatoirement au texte original qu’il a écrit, comme par exemple la deuxième strophe du premier couplet. Dans le texte original il écrit « Là, où il y a un temple sur le sang , sans-abri » alors qu’il chante sur la vidéo ci dessous « La mort n’est pas mon chemin ».

Le vidéogramme ci-après, a été enregistré lors du concert que le groupe donna le 26 septembre 2008, au musée de l’Ermitage, à Saint Petersburg, et dont la recette fut versée aux victimes de la guerre d’Ossétie du Sud.

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Новая жизнь - Nouvelle vie
Iouri Chevtchouk

Je suis sorti du coma de nuit,
Là, où il y a le temple sur le sang, sans-abri,
Le goutte-à-goutte en lambeau,
Je recommence à vivre à nouveau.

L’eau, en neige, s'est métamorphosée
Je mâche de la viande, tel du coton blanc.
D’oracle de loup, je vis en courant,
Limpide, sera le ciel rougeoyant.

La nouvelle vie, en un ruisseau printanier, s’est déversée,
La nouvelle vie, le long des échoppes, des gares, s’est dispersée.
La nouvelle vie; nous nous assoirons, à propos de rien, nous taisant,
La nouvelle vie ne s’offre jamais gratuitement.

D’averses, l’étoile s’étouffa,
Déchirant d’une coudée le drap
Egratignant la taïga de ses bois,
Une armée de moineaux, elle dispersa.

Je m’envahis de mots oubliés
Sur un banc de terre, à coté d’une maison du temps passé.
Je m’envapeurs afin que les braconniers,
Une nouvelle trace fraîche, en moi, puissent flairer.

La nouvelle vie, en un ruisseau printanier, s’est déverée,
La nouvelle vie, le long des échoppes, des bazars, s’est dispersée.
La nouvelle vie; nous nous assoirons, à propos de rien, nous taisant,
La nouvelle vie en forme d’une gerbe de feuilles de bouleau mouillées.

Un peu d’eau froide, cela serait bien,
Il m’a tiré par la main,
Et moi – « Ca va pas, frère ? »
Et lui, il sort un noir révolver.

Le corbeau s’est mis à crier
Un blanc serment méchant et inconscient,
Oh, mon corps tué,
Tous mes grains de beautés.

La nouvelle vie, en un ruisseau printanier, s’est déversée
La nouvelle vie, le long des échoppes, des gares, s’est dispersée.
La nouvelle vie, nous nous assoirons, à propos de rien, nous taisant,
La nouvelle vie ne s’offre jamais gratuitement.

Traduction : Sarah P. Struve

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  • : STENGAZETA - ПАРИЖСКАЯ СТЕНГАЗЕТА
  • : Le mot « Stengazeta » est un acronyme voulant dire « journal mural ». Stengazeta de Paris publie des traductions de chansons russes contemporaines et/ou populaires, ainsi que des articles d'opinions. Il m’a semblé utile, de faire percevoir à travers ce blog, la Russie et ses cultures, hors du prisme propagandiste et réducteur que véhiculent les pouvoirs politiques, économiques & médiatiques occidentaux. S. P Struve
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