Voici la traduction de la chanson « Je n’aime pas » de Vladimir Vissotski. Dans la courte présentation qu’il en fait, il explique qu’elle exprime en partie son credo ; ce qu’il n’aime pas.
Ce texte pourrait être également l’expression de la Russie à l’encontre de l’occident bien pensant et de sa médiocratie médiatique, au prétexte ethnocentrique que seul l’occident détient « LA » vérité.
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Vladimir Vissotski - Je n’aime pas
Vladimir Vissotski. - J’ai commencé à écrire pour mes amis, comme cela pour la compagnie, pour rester assis, prendre une guitare et chanter. Avant, j’écrivais beaucoup de chansons, elles étaient sans malice, très simples, mes proches amis les écoutaient pour leur humour et pas seulement pour cela et puis très rapidement je les ai entendus venant d’autres sources, retranscrites sur des bandes magnétiques. Les textes de mes chansons ont commencé à circuler parmi les gens et un beau jour beaucoup, beaucoup de gens connaissaient mes chansons et j’ai été dans obligation de continuer cette affaire et cela avec plaisir.
Vous m’avez demandé mon credo, Je pense que cette chanson que je vais vous chanter, pas sur scène mais, ici, à la maison, cette chanson qui s’appelle « je n’aime pas. » Il y a au moins un aspect de ce que je n’aime pas qui apparaît très précisément en elle.
Je n’aime pas l’éclipse fatale des jours,
De la vie, je ne me lasserai jamais.
Je n’aime pas n’importe quel période de l’an,
Où de chansons, je ne puis chanter.
Je n’aime pas le cynisme froid,
En l’enthousiasme je ne crois pas.
Je n’aime pas qu’un étranger lise mes lettres,
Jetant un regard de par derrière mon dos.
Je n’aime pas quand les choses sont à moitié,
Ou lorsque l’on interrompt une conversation,
Je n’aime pas quant on tire dans le dos,
Je n’aime pas non plus le tir à bout portant,
Je déteste les supputations et les commérages.
Le doute des vers de terre, l’hommage médaillé,
Où lorsqu’on se frotte tout le temps contre de la laine,
Où que l’on gratte du fer sur du verre.
Je n’aime pas la suffisance rassasiée,
Je préfère encore que lâchent les freins.
Dommage que le mot « honneur » soit oublié
;Et que derrière ce mot se cachent des calomnies
Lorsque je vois des ailes brisé,
En moi, il n’y a aucune pitié,
Je n’aime pas la violence et l’impuissance,
Seulement, Je plein le christ crucifié.
Je ne m’aime pas quant j’ai la trouille,
lorsqu’on frappe des innocents, je suis peiné
Je n’aime pas lorsque l’on squatte mon âme,
En particulier quand c’est pour y cracher.
Je n’aime pas les manèges et les arènes,
Pour eux, des millions se monnaient pour un rouble.
Qu’il y ai, devant nous, de grands changements,
ça, jamais, je ne l’aimerai !
Traduction Sarah P. Struve
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