L’auteur de ce poème, Mikhaïl Guskov, est un journaliste, poète et écrivain contemporain. Ses chansons sont interprétées par des interprètes tels Lev Leshchenko, Tamara Gverdtsireli et nombre d’autres. Son poème «Белый конь – Bélyi kon’ - Le coursier blanc » est, ici, interprété, sur une musique d’Elena Vanina, par Alexandre Malinine. Le vidéogramme ci-après fut enregistré lors d’une série de concerts « Bal – Romance » donnés à la maison internationale de la musique de Moscou. en 2007.
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Белый конь / Le coursier blanc
Parole : Mikhaïl Guskov / Musique : Elena Vanina
Je voulais aller en ville sur mon blanc coursier,
Mais la maitresse d’une auberge m’a sourie.
Sur le pont, le meunier, un regard de travers, m’a jeté
Avec la maitresse, pour la nuit, je suis resté.
Tirant la bride de mes mains, le coursier, reprendre la route, demandait,
Mais les amoureux n’entendent pas leurs meilleurs amis.
Toute la nuit, jusqu’au matin, dans cette auberge, j’ai festoyé,
Attaché à sa longe, le coursier se languissait.
Coursier blanc, coursier blanc je t’ai perdu.
Le coursier blanc dans la steppe s’est sauvé.
Coursier blanc, coursier blanc, je t’ai perdu,
Seule la neige, la neige blanche m’a enveloppée.
Au matin, la tête douloureuse, je me suis réveillé,
Je ne peux comprendre ce qui m’est arrivé.
Où est donc ma maitresse que toute la nuit j’avais enlacé ?
En plein champ, sur la neige, j’étais allongé…
Où sont donc ma besace et mes deniers ?
Aujourd’hui c’est l’hiver alors qu’hier c’était l’été.
Je voulais entrer en ville sur mon blanc coursier,
Mais la maitresse d’une auberge me souriait.
Coursier blanc, coursier blanc je t’ai perdu.
Le coursier blanc dans la steppe s’est sauvé.
Coursier blanc, coursier blanc, je t’ai perdu,
Seule la neige, la neige blanche m’a enveloppée.
Traduction : Sarah P. Struve