"Stïojki-dorojki - les sentiers" est une chanson populaire dont les auteurs ne sont pas connus. Cette chanson fait partie de celle, qu’inévitablement, entonnent quelques convives d’une fête finissante, lorsque la gaité et l’excitation laisse place à la nostalgie.
Nombre d’interprètes l’ont chantée et la chantent, telle Olga Voronets, Pélaguia, ou encore Elena Frolova, mais peut-être, la plus belle, la plus envoutante version, est celle qui ici, est interprétée par le cœur académique populaire russe de l’Oural, ensemble musicale basé à Ekaterinbourg dans l’oblast’ de Sverdlovsk. L’enregistrement, retrouvé presque miraculeusement, date de la fin des années 50.
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Cтежки-дорожки / Les sentiers
Chanson populaire
Se sont enfouis, les sentiers,
Là où sont passées les jambes de mon aimé,
Se sont recouverts de mousse, se sont embroussaillés,
Là où nous nous promenions avec toi, mon aimé.
Pleurant nos adieux, nous nous enlacions,
De ne pas nous oublier, nous nous le promettions.
Depuis ce temps, je n’ai plus de tranquillité,
Avec une autre, certainement, se promène mon aimé.
S’il ne m’aime plus, s’il m’a oublié
Si une autre, il a enlacé,
Je jure que de lui, je me vengerai,
Dans une rivière profonde, je m’enfoncerai.
Oiselets chanteurs, dites-moi la vérité,
Apportez-moi des nouvelles de mon bien-aimé.
Où donc, mon aimé s’est évanoui, où s’est-il caché ?
Mon pauvre cœur souffre et est éploré.
Se sont enfouis, les sentiers,
Là où sont passées les jambes de mon aimé,
Se sont recouverts de mousse, se sont embroussaillés,
Là où nous nous promenions avec toi, mon aimé.
Traduction: Sarah P. Struve