Appelée familièrement “Korobouchka – la petite boite“, cette chanson est basée sur le poème « Korobeïniki, - Les Colporteurs » écrit en 1861 par Nikolaï Nekrassov, poètes de la Russie paysanne du XIX siècle, et publiée peu de temps après dans le magazine Sovremennik. Les “ korobeïniki“ étaient des marchands ambulants dans la Russie prérévolutionnaire.
La musique de cette chanson, dont le compositeur n’est pas connu, a acquis rapidement le statut de musique folklorique russe. Elle a, entre autre, été utilisée comme bande son dans le film “Voyage au bout de l’enfer“ Elle est également merveilleusement interprété par le quartet “Bond, ici.
- Dans le premier vidéogramme, la chanson est interprétée par Mikhail Smirnov et son groupe Barynya, groupe de folk russe basé à New-York.
- Le second vidéogramme reprend l’interprétation de Nadezhda Kadychéva et de son groupe « L’anneau d’or »
Коробушка
Le colporteur
O, elle est pleine, elle est pleine ma petite boite
Y a de l’indienne et du brocard,
Aie pitié, ma petite âme chérie,
De l’épaule du gaillard !
Viens ! Viens dans les hauts blés !
Là, jusqu'à la nuit, je t’attendrai,
Et si j’aperçois tes yeux noirs,
Tous mes articles, j’étalerai.
Leurs prix élevés, moi-seul, les ai payés,
Ne sois pas avare, ne marchandes pas :
Approche tes lèvres vermeilles
Plus prés de ton chéri, assieds-toi.
Voilà qu’est tombée une nuit embrumée,
Le fier gaillard attend,
Quoi, elle vient ! - Elle est venue, la désirée,
Le camelot, ses marchandises, a étalé.
Katia marchande délicatement,
Elle a peur de céder.
Le gars, embrassant la fille,
Demande un prix plus élevé.
Seule la nuit profonde sait
Comme ils se sont aimés !
Redressez-vous, hauts blés
Gardez pieusement ce secret !
O, elle est pleine, elle est pleine ma petite boite
Y a de l’indienne et du brocard,
Aie pitié, ma petite âme chérie,
De l’épaule du gaillard !
Traduction : Sarah P. Struve
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